Ce livre, je l’ai lu pendant mes études d’anglais à l’université. Et j’avais été subjuguée par ce livre qui, à sa sortie en 1955, avait été jugé subversif et par conséquent refusé par plusieurs éditeurs américains. C’est finalement un éditeur français spécialisé dans les œuvres « sulfureuses » qui le publia.
Plusieurs de mes camarades de promo n’avait pas aimé ce livre, ils le trouvaient inintéressant, le sujet était choquant pour certains. Il faut avouer que le style de Nabokov est assez particulier, et le sujet – la pédophilie – est délicat à aborder en littérature, et dans les arts en général (mais révoltant en réalité, particulièrement quand on a des enfants…).
Ce qui m’a plu dans ce roman c’est qu’au final la victime n’est peut-être pas celle que l’on croit. Évidemment, Lolita, de son « vrai » nom Dolorès Haze, adolescente de 12 ou 13 ans, est victime de son beau-père Humbert Humbert – le narrateur – puisqu’ils ont des relations sexuelles. Mais de mon point de vue, Humbert Humbert est également victime de son amour passionné pour la jeune fille.
Le roman écrit à la première personne est un témoignage de cet amour qui rend Humbert Humbert fou. Au final on comprend que le narrateur, cet homme dont on ne sait presque rien, mais que l’on imagine avoir une bonne quarantaine, essaye de faire revivre son premier amour, Annabel Leigh, morte du typhus à 13 ans, à travers Lolita.
Je vous avoue que je vous parle de ce livre en me basant sur mes souvenirs et sur ce que j’en avais retenu et compris. Je l’ai lu il y a longtemps (plus de 10 ans je pense…), et comme j’ai une toute petite mémoire je ne me souviens pas de passages en particulier. Toutefois, l’histoire en elle-même m’avais marquée, et l’analyse succincte que je viens de faire n’engage que moi. Je vais surement trouver le temps de le relire ; ça me rappellera mes études 🙂
Note :
» Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. «
je fais partie de ceux qui l’ont détesté. Je ne l’ai pas trouvé inintéressant, la plume de Nabokov est quand même très belle, mais c’est un sujet qui me touche trop pour que je puisse lire ce genre de livres sans un profond dégoût. Il y a une scène en particulier qui a achevé de me faire détester ce livre. Je me souviens l’avoir jeté en travers de la pièce, et je ne l’ai pas ramassé pendant plusieurs jours. Et je ne l’ai pas fini. Je ne connais la conclusion de l’histoire que grâce au film.
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Oui c’est un des rares livres qui ne suscitent que 2 sentiments : soit on l’aime soit on le déteste. Évidemment le sujet en lui même me dégoute aussi. J’ai 2 enfants et la pédophilie c’est un crime inimaginable et inqualifiable.
Là moi je me base sur l’objet litteraire, qui m’a marquée. Qu’on l’aime ou pas ce livre ne laisse pas indifférent.
Merci pour ton commentaire !
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Sinon rien à voir mais moi aussi je voudrais mettre un widget de mon 2019 reading challenge, mais je trouve pas comment faire sur goodreads 😦
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Alors sur ton profil goodreads si tu en as un, et sur la version ordinateur et pas la version mobile, tu vas dans Account Settings, puis l’onglet Widgets. Et la tu as tout un panel de widgets pour ton blog. En bas il y a celui du challenge, du copies le code et tu le colles dans un widget HTML sur tu rajoutes à ton template. Et voilà !
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aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! thanks 🙂
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