SK#1 : Docteur Holmes – Stéphane BOURGOIN

J’ai eu la chance de recevoir les deux nouveaux livres de Stéphane Bourgoin, qui sortent le ç mai chez French Pulp éditions. Ils sont les premiers livres d’une collection intitulée « Les Féroces », et qui se déclinent en SK#1, SK#2, SK#3, etc. J’en profite pour remercier Stéphane Bourgoin et Mélie Wolf des éditions French Pulp.

Je vous parle donc du premier opus : SK#1 Docteur Holmes, de Stéphane Bourgoin.

Résumé de l’éditeur

Herman Webster Mudgett ou H.H. Holmes est considéré comme le premier tueur en série américain. Pendant les années 1890, les autorités le suspectent d’avoir tué deux cents personnes dans son hôtel de Chicago truffé de pièges mortels qu’il a fait édifier pour l’Exposition universelle de 1893.

Après sa condamnation à la peine de mort, il avoue 27 meurtres dans une autobiographie publiée en Une d’un grand quotidien américain.

Sa vie criminelle inspire la saison 5 d’American Horror Story et, bientôt, une mini série réalisée par Martin Scorcese avec Leonardo DiCaprio dans le rôle du médecin serial killer.

Docteur diabolique

Ce HH Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudgett (l’un de ses nombreux alias) était un escroc patenté qui a arnaqué des assureurs, des hommes et des femmes, et s’est fait construire une immense demeure pleine de chausse-trapes, de portes cachées, de voies sans issue, de pièces piégées,… Et en plus de tout ça, il a quand même tué pas mal de personnes, hommes, femmes et enfants. Il en avoué 27.

Pourquoi ? On ne sait pas trop. Lui révèle dans ses confessions qu’il tuait par plaisir : « pour le simple plaisir de tuer mes semblables, d’entendre leurs cris et leurs supplications afin de leur accorder assez de temps pour prier et se préparer à la mort. » Mais ce qui est sur, c’est que ce sont des crimes dont le mobile est purement crapuleux. Il va même jusqu’à revendre les squelettes de ses victimes aux différentes écoles de médecine.

Il n’a été condamné à mort que pour le meurtre de son associé, Benjamin Pitezel, qu’il a tué pour récupérer l’argent de son assurance vie. Ah oui, j’oubliais, il a aussi tué 3 des 5 enfants de ce malheureux Pitezel, sans qu’on ne comprenne pourquoi… Il est mort pendu en mai 1896.

En un mot

Je n’ai pas été super emballée par cette lecture. Je m’attendais à un plan détaillé de la maison diabolique, des photos, des précisions sur les crimes… C’est simplement une sorte de biographie chronologique du criminel, et à vrai dire je me suis perdue dans tous les noms cités. Il faut dire que ce HH Holmes était particulièrement retors.

Ce qui est à souligner c’est la traduction des confessions de Holmes qui ont été retranscrites à la fin du bouquin. Là, Holmes dresse la liste exhaustive de ses victimes et de la façon dont il les a tuées. Mais en version plutôt édulcorée. J’ai eu l’impression qu’il se cherchait des excuses, notamment une espèce de maladie qui déforme son crâne… Bref, un cinglé.

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Note :

Extrait :

Je suis sous l’emprise d’une manie homicide, parfois motivée par l’appât du gain. Tous les criminologues qui m’ont examiné semblent être unanimes à ce sujet. Pourtant, il y a dix ans, j’ai été examiné sous toutes les coutures par quatre médecins comme étant mentalement et physiquement normal et en bonne santé. Aujourd’hui, j’ai tous les attributs d’un dégénéré – d’un imbécile moral. Est-il possible que mes crimes, au lieu d’être le résultat de ces conditions anormales, soient en fait la cause de ma dégénérescence ?

– H.H. Holmes