La quiche fatale – M.C. BEATON

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Première histoire d’Agatha Raisin, cette saga signée M.C. Beaton (pseudonyme de Marion Chesney) qui a été publiée pour la première fois en 1992. Je ne connaissais pas, même si j’avais déjà vu plusieurs fois ces livres à la couverture attrayante dans les rayons librairie. J’ai donc voulu lire le premier, histoire de voir à quoi ça ressemblait. Et j’ai donc lu Agatha Raisin et la Quiche fatale, de M.C. Beaton.

Résumé de l’éditeur

Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.

So British

Agatha Raisin est une femme de 53 ans, au physique quelconque, dépourvue de charme. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est écrit dans le bouquin ! Et donc cette femme est à la tête d’une entreprise de communication et quitte Londres pour couler les jours tranquilles de sa retraite dans la campagne anglaise, à Carsely. Elle s’achète un joli cottage qu’elle a fait décorer par le meilleur designer d’intérieur d’Angleterre ; elle est très enthousiaste à l’idée de quitter la grande ville. Elle fait tout pour plaire à la communauté, quitte à tricher et à mettre son nez partout.

C’est une jolie enquête qui fleur bon les cottages, les canapés en tissu à gros carreaux, le thé et les scones. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Agatha Raisin, sacrée bonne femme truculente, qui n’hésite pas à dire des gros mots, butée, curieuse, et qui met un point d’honneur à emmerder les gens dont le visage ne lui revient pas. Elle éprouve des sentiments ambivalents et oscille entre l’envie de retourner vivre à Londres parce que la grande ville et son agitation lui manquent, et l’envie curieuse de rester dans ce petit village où, finalement, elle s’intègre sans trop y croire.

C’est également un témoignage affectueux de ces petits villages ruraux anglais où tout le monde est aimable et se soucie de son voisin. Alors qu’à Londres, les gens ne font que râler et ne veulent pas être ennuyés par qui et quoi que ce soit. L’auteur écrit sur Londres dans des termes assez négatifs comparés aux descriptions de la campagne qui sont poétiques.

Dans la grand-rue du village, une femme lui adressa un large sourire, et Agatha attendit avec lassitude l’habituel « ‘jour », se demandant quelle réaction elle obtiendrait si elle répondait : « Va te faire foutre ! »

 

Mon avis

C’est comme un petit bonbon acidulé, ça se lite vite et bien. Quelques rares longueurs mais ça ne m’a pas empêchée d’apprécier cette lecture. Je pense en lire quelques autres, mais peut-être pas toute la série.

 

2 commentaires sur “La quiche fatale – M.C. BEATON

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