
Oui, j’ai déjà lu ce livre il y a plusieurs années. Et non, je ne me rappelais pas du tout de l’histoire. Étant donné que j’ai dans ma PAL L’égarée, la suite du Chuchoteur, j’avais envie de relire le tome 1 pour me remémorer l’histoire. Je me rappelais avoir adoré ce livre ; est-ce encore le cas à ma deuxième lecture ? Réponse tout de suite : voici mon avis sur Le Chuchoteur, de Donato Carrisi.
Résumé de l’éditeur
Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…
Incontournable
Je réponds tout de suite : oui j’ai adoré ce livre, à la première et à la deuxième lecture. J’ai été complètement happée par l’histoire.
Mila Vasquez est une flic dont la spécialité est de retrouver les enfants disparus. De par son passé, elle vient des ténèbres, mais elle arrive à faire jaillir de la lumière de ces ténèbres. Son personnage est extrêmement bien construit, complexe, avec ses failles et son côté obscur. Malgré son travail, elle ne ressent aucune empathie, mais fait preuve d’une intuition de malade. Ce qui lui permet d’être intégrée à l’équipe du professeur Goran Gavila qui est en charge de retrouver les 6 fillettes disparues dont les bras gauches ont été retrouvés enterrés. Quel monstre peut commettre ce genre de crime odieux ?
Chaque chapitre offre son lot de rebondissements et nous propose de réfléchir sur le bien et le mal. Au premier abord, on pourrait se dire que chaque péripétie, chaque événement est anodin, isolé, mais non : tout, je dis bien tout et toute l’équipe d’enquêteurs, font partie intégrante d’un schéma machiavélique dont le responsable est inconnu jusqu’à la toute fin. Nous sommes manipulés tout autant que l’équipe de Gavila et Mila. C’est malsain, c’est jouissif, c’est génial. On pourrait s’attendre à être particulièrement touché par les meurtres de ces petites filles horribles, mais Donato Carrisi nous épargne le gore et le macabre. C’est justement et savamment dosé pour que ce soit soutenable et même presque réaliste.
Le suspense, la tension palpable et le rythme sont maintenus jusqu’à la fin. On touche du doigt la perversion ultime d’un tueur dont les motivations sont floues. C’est un jeu de piste macabre doublé d’une course contre la montre. Une histoire captivante.
En un mot
J’ai adoré ce roman qui est, selon moi et selon mes codes, un thriller parfait. La fin étant ouverte, je vais me jeter à corps perdu dans la lecture de la suite, L’Égarée.
Tu donnes vraiment envie de le sortir de ma PAL, comme à peu près tous les retours que j’en ai !
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