
Ce livre là, je le voulais absolument en version papier. Donc lorsque j’ai su que ma moitié partait en France pour quelques jours, ni une ni deux je l’ai missionné pour me ramener les 4 premiers tomes de la saga Blackwater. Et pourtant je ne savais pas DU TOUT de quoi ça parlait, ni si ça me plairait. Mais je suis tombée amoureuse de cette couverture.
Voici mon avis sur Blackwater 1 : La crue, de Michael McDowell.
Résumé de l’éditeur
Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue. Mené par Mary-Love, la puissante matriarcale, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever. Mais c’est compter sans l’apparition, aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.
Mon avis
J’ai vu passer ces magnifiques livres sur Instagram, sans comprendre ce que c’était réellement. Les avis étaient unanimes sur le pouvoir captivant, presque hypnotique de cette saga qui date des années 80, et qui est inédite en France.
Comme beaucoup de lecteurs, ce qui m’a attirée de prime abord, c’est l’objet en lui-même : le livre est superbe. L’illustration a été réalisée par Pedro Oyarbide, dont je vous conseille d’aller voir le travail sur sa page Instagram. Et je souhaite souligner que le prix reste celui d’un poche, donc très abordable. J’y tiens car très souvent les éditions qui sortent de l’ordinaire, avec des couvertures très travaillées sont souvent plus chères que les éditions classiques. Ici ce n’est pas le cas, donc merci aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.
Je ne connaissais pas l’auteur et après quelques recherches il s’avère que Mochael McDowell a écrit beaucoup de romans et nouvelles, mais surtout il a été le scénariste de Beetlejuice et L’étrange Noël de monsieur Jack. Excusez du peu !

Dans ce premier tome, on fait la connaissance de la famille Caskey, propriétaire d’une des trois scieries de la ville de Perdido. A la tête de la famille il y a Mary-Love, la matriarche vieille carne qui a la main mise sur tous les aspects de la vie de la famille et de la scierie ; Oscar son fils effacé et soumis à la volonté de sa mère ; et Sister, la fille, tout aussi discrète et écrasée par la personnalité de Mary-Love. Un jour, Oscar ramène à la maison une jeune femme mystérieuse, Elinor, ce qui ne va pas du tout plaire à la vieille.
Les personnages sont géniaux, l’ambiance est pesante, tout est très visuel, très cinématographique. Il ne se passe pas grand-chose au final, il faut être clair là-dessus, mais cette famille est envoûtante et fascinante, et à la fin du livre on n’a qu’une envie : lire le tome 2 !
En un mot
Une introduction mystérieuse et captivante à la saga Blackwater qui réunit tous les ingrédients d’une saga culte.