J’aime bien Donato Carrisi. J’avais adoré Le Chuchoteur (même si je vous avoue que je ne me souviens pas du tout de l’histoire), et j’ai beaucoup aimé Le tribunal des âmes. C’est le premier opus de la saga Marcus et Sandra, et je suis en train de terminer le deuxième, Malefico.
Ce qui est « innovant » ici, c’est la présence de Marcus, un pénitencier. C’est en fait un prêtre-profiler qui arrive à résoudre des crimes en repérant les « anomalies » : un tableau accroché là où il ne le devrait pas, ou encore un babyphone pas branché. J’ai eu beaucoup d’affection pour Marcus. Dans les notes de l’auteur à la fin du livre, on apprend que ces « pénitenciers » existent réellement et qu’ils enquêtent parallèlement à la police pour résoudre des crimes impunis.
Par contre, Sandra m’a « gonflée » : un peu candide, naïve, Carrisi n’a, il me semble, pas assez creusé son personnage. Elle est veuve et photographie les scènes de crime, on a vite fait le tour. Espérons que ce sera mieux dans la suite de la saga.
Mention ultra spéciale au dénouement qui est littéralement magistral.
NOTE :
Rome, sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables.
Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité: analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée.
Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais cru à un accident.
Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au cœur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.