Un livre des éditions Taurnada est souvent annonciateur d’un bon moment de lecture. J’ai la chance de les lire régulièrement, et cela me permet de découvrir des auteurs moins connus que les grands noms du thriller, mais tout aussi prometteurs. Ici, on est sur un auteur dont ce n’est pas le premier roman, et qui honnêtement m’a embarquée dans son intrigue en huis-clos, sur une plateforme pétrolière. Un voyage assez terrifiant.
Voici mon avis sur Goliat, de Mehdy Brunet.
Résumé de l’éditeur
La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d’une série de meurtres odieux. David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l’hécatombe. Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme… Et bien plus encore.
Mon avis
Le livre est construit sur plusieurs axes temporels, 2013, 2014, 2016 et 2019. C’est donc un peu déroutant mais chaque période est identifiée avec ses personnages et sa petite histoire. Évidemment, on ne comprend pas tout de suite le lien entre toutes ces périodes et tous ces personnages, mais Medhy Brunet sait ménager un certain suspense.
L’identité du tueur qui sévit à la fois en 2014 et 2016 n’est pas une grande surprise mais les raisons qui l’animent, je dois dire qu’elles sont originales. En tout cas je ne m’attendais pas à ça. Quant au décor, celui d’une plateforme pétrolière au milieu d’un océan déchaîné à cause d’une tempête, j’avoue que ça instaure un climat « gloomy » comme on dit en anglais (sombre, en français) propice à une atmosphère angoissante à souhait.
Le personnage principal, David, un ancien enquêteur du FBI qui s ‘est reconverti dans une entreprise de sécurité privée, est touchant lorsque l’on découvre son histoire, jusqu’à la toute fin du livre.
En un mot
C’est un bon roman qui sait tenir en haleine et je reconnais que Mehdy Brunet a su bien instaurer un climat et un suspense qui tiennent la route. Ce n’est pas le meilleur thriller que j’ai lu jusqu’à présent, mais il se défend pas mal. J’ai en tout cas passé un bon moment de lecture.
La Papivore 
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