J’avais déjà lu Le douzième chapitre et Les Refuges de cet auteur et je me souviens que je n’avais pas totalement adhéré. Je me souviens même avoir été déçue par Les Refuges, alors que tout le monde l’avait kiffé. J’ai retenté ma chance avec son dernier roman, qui a récolté autant d’avis dithyrambiques que Les Refuges, en essayant de ne pas garder en tête les échecs précédents.
Voici mon avis sur Les Sœurs de Montmorts, de Jérôme Loubry.
Résumé de l’éditeur
Novembre 2021. Julien Perrault vient d’être nommé chef de la police de Montmorts, village isolé desservi par une unique route. Alors qu’il s’imaginait atterrir au bout du monde, il découvre un endroit cossu, aux rues d’une propreté immaculée, et équipé d’un système de surveillance dernier cri.
Mais quelque chose détonne dans cette atmosphère trop calme.
Est-ce la silhouette menaçante de la montagne des Morts qui surplombe le village ? Les voix et les superstitions qui hantent les habitants ? Les décès violents qui jalonnent l’histoire des lieux ?
Mon avis
Et ce livre est vraiment bien. Très prenant, captivant. Jérôme Loubry fait preuve d’un talent de conteur incroyable.
On fait la rencontre de ce village extraordinaire, entouré de montagnes et d’une aura de sorcellerie, et aussi de ses habitants atypiques. Ils ont tous l’air de cacher quelque chose d’horrible, jusqu’au jour où ils commencent à se suicider en répétant qu’ils se rappellent qui ils sont et ce qu’ils ont fait.
Il y a une atmosphère pesante tout au long du roman, de celle que l’on peut trouver dans des villages où tout le monde se connaît, où tout le monde connaît les habitudes de tout le monde, et donc la moindre chose qui sort de l’ordinaire est louche. Le côté sorcellerie et ésotérique ne m’a pas touchée, mais l’intrigue est intéressante.
On est absorbés jusqu’à la dernière page pour connaître le fin mot de l’histoire, un dénouement incroyable que Jérôme Loubry nous offre, une manipulation comme dans la plupart de ses romans.
J’ai apprécié cette lecture, c’est un bon thriller mais ce n’est pas un coup de cœur.
La Papivore 
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