
Vu l’engouement que ce livre a suscité sur les réseaux sociaux, il était logique que je le lise à mon tour, afin de confirmer ou infirmer les dizaines de coups de cœur qui ont fleuri suite à sa publication. C’est désormais chose faite, je l’ai lu, et je vous dis ce que j’en ai pensé. Voici mon avis sur Les refuges de Jérôme Loubry.
Résumé de l’éditeur
Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…
« Parlez-moi d’amour…
… Redites-moi des choses tendres » Chanson de 1930 interprétée par Lucienne Boyer. Cette chanson est très présente dans l’histoire, il me fallait donc l’évoquer. (Je l’ai insérée à la fin de l’article si vous ne la connaissez pas)
Cela va être difficile pour moi de parler de l’histoire sinon je risquerais de spoiler à mort l’intrigue donc je vais vous parler uniquement de mon ressenti. C’est un très bon thriller psychologique, avec un fond d’histoire tragique. Je l’ai lu en moins d’une journée, puisqu’une fois plongée dans l’histoire de Sandrine et de sa grand-mère, difficile de s’extirper et de reprendre les tâches quotidiennes. Le temps s’arrête quand on lit se livre. Et je dirai que c’est, pour moi, le point majeur du livre : une certaine addiction, une alchimie de lecture qui se crée sans qu’on s’en rende compte, sans même qu’on le veuille.
L’épilogue est très déroutant et surprenant. A la moitié du livre, j’avais une idée de dénouement, j’en étais sure, ce qui a rendu le reste de ma lecture presque sans intérêt. Je me disais : « Mais bordel c’est clair quand même ! Je comprends pas que les protagonistes fassent autant de simagrées pour un truc si évident ! » Et en fait, je me suis TOTALEMENT plantée. Et j’ai adoré m’être plantée (une fois n’est pas coutume, hein !).
Jérôme Loubry, que je ne connaissais pas, a l’esprit bien tordu quand même pour avoir inventé une telle histoire. Et ce qu’il a produit est tout de même très fort.
En un mot
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, mais je ne suscite pas l’engouement général. Je ne partage pas certains avis qui disent que c’est le meilleur thriller psychologique de l’année, même s’il tient la corde. Mais très bon livre tout de même.
« Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ?
Le roi des aulnes – Goethe
C’est le père avec son enfant ;
Il serre le petit garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud. »
Je suis en plein dedans et c’est passionnant !
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C’est vrai qu’il est bien et très prenant. Bonne lecture à toi !
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