Deuxième opus de la saga Marcus & Sandra.
On retrouve donc notre ami Marcus qui se pose des questions sur sa cure et surtout sur l’ordre auquel il appartient, les pénitenciers. Pour un petit rappel de ce que c’est, un clic ICI (et on en profite pour lire ma chronique sur le premier tome, le Tribunal des âmes).
La mécanique est sensiblement la même que dans le premier livre : un serial killer est en liberté et commet des crimes dans les environs de Rome. La police est sur les dents, et Sandra, enquêtrice photo fait l’enquête de son côté, rejointe par Marcus.
Dans le premier tome, le personnage de Sandra m’avait laissée sur ma faim, la trouvant ennuyeuse. Ici elle ne m’a pas parue beaucoup plus attrayante. A vrai dire on ne la croise pas souvent dans le livre. Donato Carrisi n’est pas très sympa envers elle, parce qu’elle morfle dans chaque livre ! Mais ici c’est Marcus, en pleine crise existentielle, qui domine l’histoire.
Au final, ce deuxième opus ne m’a pas autant séduite que le premier. J’ai trouvé qu’il y avait des choses trop peu crédibles et les cent dernières pages du livre m’ont vraiment fait soupirer d’ennui. Par contre Donato Carrisi est réellement un maître dans le genre du thriller. Il sait mêler ésotérisme et enquête policière avec brio, en ajoutant un soupçon d’Histoire.
Dernier mot, il n’est pas essentiel d’avoir lu le premier livre avant de lire celui-ci. C’est mieux évidemment, mais pas obligatoire.
En somme c’est un bon thriller mais moins bon que le premier.
NOTE :
Marcus est un pénitencier. Un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Mais il ne peut pas toujours lui faire barrage. Sandra est enquêtrice photo pour la police. Elle photographie les scènes de crime. Et ferme parfois les yeux. Face à la psychose qui s’empare de Rome, ils vont unir leurs talents pour traquer un monstre. Ses victimes : des couples. Une balle dans la nuque pour lui. Une longue séance de torture pour elle. Quel est l’être maléfique qui ne tue que des jeunes amoureux ?