Je me suis initiée à Maxime Chattam en lisant son dernier livre, Le Signal, qui, même si je l’ai apprécié, avait un côté fantastique qui m’avait perturbée. Je voulais donc m’essayer à un autre style de l’auteur et sur les conseils des « chattamistes » j’ai donc commencé L’âme du Mal.
J’y ai retrouvé la passion des descriptions de M. Chattam ; c’est étonnant à quel point il arrive à décrire les odeurs, les sons, les lumières, on est vraiment plongés dans la scène. C’est très fort de sa part. L’intrigue est intéressante, même si la partie mystique et occulte m’a franchement exaspérée.
Mais ce qui m’a le plus énervée (oui, j’ai eu des fois envie de balancer le livre à travers la pièce tellement j’étais énervée), ce sont les 2 personnages principaux, Joshua et Juliette.
Joshua, le flic qui dirige l’enquête, a suivi une formation de profiler au FBI. Et très souvent il a de longues tirades sur la personnalité de l’auteur des crimes alors qu’il n’a AUCUN indice sur son identité. Je l’ai trouvé prétentieux, et pas du tout attachant. Quant à Juliette, une tête à claques qui en fait des tonnes, qui se mêle de l’enquête et on ne sait pas trop pourquoi d’ailleurs… Je suis dure mais je viens tout juste de refermer le livre, et je suis encore sous le coup de l’agacement.
Ça a été une lecture un peu pénible sur la fin… C’était devenu trop long, aussi j’ai sauté quelques passages trop descriptifs. Dans l’ensemble c’est un (plutôt) bon livre, mais dont les personnages m’ont franchement agacée. Dans le fond, c’est tant mieux, parce que ça veut dire que la lecture m’a marquée. Mais je ne sais pas si j’ai envie de lire la suite, In Tenebris et Maléfices. Je vais faire une petite pause dans ma relation avec Maxime Chattam, pour mieux le retrouver.
Note :
Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte? Pure sauvagerie ou magie noire?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal?