Brin de causette : Gaëlle PERRIN-GUILLET

J’ai eu l’occasion de lire le très bon roman de Gaëlle PERRIN-GUILLET intitulé Haut le chœur, qui m’a été aimablement offert par les éditions Taurnada.

J’ai voulu en savoir plus alors je l’ai contactée et elle a eu la gentillesse de répondre à mes questions. Je tiens d’ailleurs à la remercier du fond du cœur (du chœur ?) pour sa disponibilité.

Pour lire ma chronique sur le livre, c’est par ici : Haut le choeur – Gaëlle PERRIN-GUILLET


Gaëlle PERRIN-GUILLET

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– Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Pour reprendre la bio de mon éditeur, je suis fonctionnaire le jour et auteur de noir la nuit, quand mes deux enfants daignent bien me laisser un peu de temps libre ! Je vis à la campagne, dans le nord Isère et j’écris depuis 2000. Après deux romans en auto-édition, j’ai eu la chance de trouver des éditeurs pour me suivre dans cette grande aventure de l’écriture !

 

– Votre livre Haut le chœur est réédité aux éditions Taurnada et sort le 14 mars. C’est un livre qui parle d’un jeu de piste macabre mené par une tueuse en série. Comment vous est venue l’idée de cette histoire ?

Cette idée est venue petit à petit. J’avais envie de casser les codes du thriller en commençant par la fin, c’est à dire en dévoilant le coupable dès les premières pages, mais en gardant le mobile secret jusqu’au bout. Et surtout, je voulais un vrai mobile. Pas un tueur sans âme, qui découpe de la chair juste parce qu’il en a envie. Et je voulais aussi un fil rouge : le bien le mal. A quel moment on bascule, d’un côté comme de l’autre ? Ça a donné ce livre.

 

– Pourquoi avoir choisi une tueuse en série plutôt qu’un tueur masculin ?

Là aussi, c’était pour casser les codes. Il y a très peu de thrillers où c’est une femme qui tire les manettes. Et pourtant, nous sommes bien placées pour savoir que nous pouvons être pire que certains hommes dans cette catégorie ! Et un duel/duo de femmes, c’était intéressant à traiter. Le yin et le yang. Le blanc, le noir. Deux facettes pour deux femmes. Qui pouvaient aussi se compléter. Le choix me paraissait évident.

 

– On peut classer votre livre dans la catégorie des thrillers psychologiques. Est-ce le genre de littérature que vous lisez ? Quel est le livre qui vous a donné l’envie d’écrire ?

Je lis un peu de tout. Du Young adult comme du thriller noir, crash ou psycho, peu importe au final, tant que ça m’embarque quelque part et que j’ai envie de tourner les pages. Et ce n’est pas un livre qui m’a donné envie d’écrire. Mais une professeur de français en 5ème. Elle a su nous sortir des sentiers battus et nous intéresser au schéma d’écriture, l’approche de l’intrigue et sa conception comme aucun autre professeur dans ma scolarité l’a fait. Si un jour elle me lit, qu’elle sache que je l’en remercie du fond du coeur. Son nom ? Mme Thevenet. Et pour l’anecdote, j’étais jalouse de sa collection de bottes ! (Une paire différente chaque jour et des couleurs flashies comme on savait le faire dans les années 80 ! Mais je m’égare, pardon…)

 

– Est-ce que Haut le chœur a un préquel dans lequel le parcours criminel initial d’Eloane est raconté ?

Non, il n’y a pas de préquel. J’ai pensé que ce livre se suffisait à lui-même. J’ai bien fait ?

 

 – Avez-vous fait des recherches particulières pour écrire ce livre ?

Oui, mais je ne vais pas pouvoir vous révéler lesquelles ici sans spolier le livre ! Du coup, je répondrai juste oui, beaucoup !

 

– Pensez-vous comme Eloane que l’on puisse tuer par amour ?

Je ne pense pas, j’en suis sûre. L’amour peut nous faire faire des choses exceptionnelles comme les plus abjectes. Je n’ai aucun doute là-dessus.

 

– Avez-vous écrit d’autres romans ? Lesquels sont-ils ?

Haut le choeur a été mon 4ème roman. Depuis, trois autres sont sortis, dans une toute autre dimension : un roman jeunesse (pour les 8-11 ans) qui s’intitule La nuit du chat noir. Et deux thrillers historiques : Soul of London et Les fantômes du passé.

J’ai eu envie d’explorer une autre époque (le XIXème siècle) et un autre lieu (Le Londres Victorien). Un troisième tome est en cours d’écriture ainsi qu’un autre projet. Mais chut, je ne vous dis rien, sinon je serai obligée de vous tuer…

 

– En guise de conclusion j’aimerais savoir quel est le meilleur compliment qu’un lecteur puisse vous faire ?

« J’ai hâte de lire votre prochain »…

 


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2 commentaires sur “Brin de causette : Gaëlle PERRIN-GUILLET

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