
J’ai ce livre dans ma PAL depuis pas mal de temps, pas mal d’années même et je n’avais jamais pensé à le lire. C’est maintenant chose faite puisque j’ai profité de mes vacances pour l’entamer et ainsi le sortir de ma PAL. Voici mon avis sur Am Stram Gram, de M.J. Arlidge.
Résumé de l’éditeur
Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale.
Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.
Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.
Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Pic et pic et colégram
Pourquoi ce titre ? Parce qu’une tueuse en série enferme deux personnes dans un lieu clos sans eau, sans nourriture, avec un téléphone portable et une arme chargée d’une seule balle. Le principe : tuer ou être tué pour être libéré. La victime est donc choisie à am stram gram. C’est cruel, mais ça fait un excellent départ d’intrigue pour un thriller.
Alors autant le dire tout de suite, c’est un livre qui reprend les codes classiques du genre. Donc avis à ceux qui aiment sortir des sentiers battus avec des livres comme ceux de Ghislain Gilberti ou Mattias Köping : ici on est en terrain connu, on reste dans sa zone de confort.
Mais qui dit classique ne dit pas forcément ennuyeux. La preuve, j’ai eu du mal à lâcher ce roman tant le suspense était bien maintenu. Et fait notable et original : le tueur en série est une femme. C’est tellement rare dans la littérature noire qu’il est important de le souligner. Les chapitres sont courts, donc le livre se lit vite. Concernant l’intrigue, certains pourraient trouver qu’elle est trop classique et prévisible mais force est de constater que le classique… et bien ça fonctionne à tous les coups, pour peu qu’on se laisse embarquer par l’histoire. Ce qui est mon cas.
Le personnage principal, Helen Grace, a des failles comme tout bon flic de thriller et polar, mais elle n’en parle à personne et même le lecteur ne devine les raisons de sa carapace qu’à la toute fin du livre. Ce qui confère à Helen Grace une aura de mystère vraiment très intéressante. Elle ne veut surtout pas que les autres devinent ses émotions, sûrement car elle estime que c’est une preuve de faiblesse. Et même lorsque l’enquête l’implique elle personnellement, elle n’en semble pas plus affectée que ça. Ce livre étant le premier de la saga Helen Grace, je suis très curieuse de savoir comment l’auteur va soulever encore plus le voile sur le passé et les fêlures de la flic.
En un mot
C’est un roman fichtrement bien fait. Je l’ai lu rapidement, tout en essayant de faire un peu durer le plaisir. Mais j’avais tellement hâte de connaître le dénouement, que je n’en ai fait qu’une bouchée !
C’est tentant, j’ai quelques titres de l’auteur dans ma PAL, mais toujours pas lu un seul !
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