
Ah mon Hercule Poirot ! Que ferais-je sans lui… Oui, je suis toujours aussi fan des aventures du détective belge, et oui je suis toujours le challenge proposé par Le Livre de Poche #jelisagathachristie. Ce livre était celui du mois d’août (pour lire ma chronique de celui de juillet, c’est ici : les vacances d’Hercule Poirot), et je l’ai lu pendant mes vacances en Corse. Ce n’est pas mon préféré, mais je l’ai beaucoup aimé quand même ; c’est Meurtre en Mésopotamie, d’Agatha Christie.
Résumé de l’éditeur
En arrivant sur le chantier de fouilles de Tell Yarimjah, Miss Amy Leatheran ouvre de grands yeux. Quoi de plus dépaysant pour une jeune infirmière que ce pays exotique, cette équipe d’archéologues installée loin de tout ? Et quelle mission singulière que d’avoir à veiller sur la belle Mrs Leidner, en proie à des hallucinations et des terreurs diverses…
Miss Leatheran va tâcher de s’acquitter au mieux de ses fonctions. Mais, de masques terrifiants paraissant à la fenêtre en menaçantes lettres anonymes, les angoisses de Mrs Liedner vont finir par l’étreindre à son tour. Et lorsque cette dernière sera assassinée, Amy aura le rare privilège d’assister de près à une enquête de l’illustre Hercule Poirot…
Poirot chez les archéologues
Ce livre, Agatha Christie l’a écrit en se basant sur le métier d’archéologue de son second mari, Max Mallowan. Elle l’a accompagné à plusieurs occasions sur des chantiers de fouilles qu’il dirigeait dans les années 30. Ce roman a donc tout naturellement une toile de fond de fouilles archéologiques, et elle a réussi à les rendre attrayantes…
La belle Louise Leidner a besoin d’une infirmière à ses côtés pendant que son archéologue de mari dirige des fouilles en Mésopotamie (ça rappelle quelque chose non ?). On ne sait pas pourquoi, et tous les personnages du roman dépeignent cette Mrs Leidner comme une sorte de cinglée dangereuse, qui a peur de choses qui n’existent pas, et qui a un cœur de pierre. La pauvre infirmière rencontre donc sa « patiente » avec pas mal d’a priori. Et du coup, nous aussi lecteurs. Le suspense est complètement ménagé sur les raisons pour lesquelles Louise Leidner est constamment terrorisée et sur le qui-vive.
Évidemment, elle est assassinée, prouvant à toutes les mauvaises langues que ses peurs étaient fondées, et bien entendu tous les personnages sont suspectés. Poirot arrive en scène à environ la 80ème page, et il s’attèle non pas à démasquer le coupable mais à comprendre la psychologie de la victime, Mrs Leidner. A chaque nouveau chapitre on suspecte un autre personnage, ce qui est la patte de l’auteure. Et il n’y a qu’Hercule Poirot pour pouvoir imbriquer toutes les pièces du puzzle : même en étant une habituée de ses aventures, même en faisant attention aux moindres détails, rien n’est clair. Poirot surpasse tout le monde.
En un mot
C’est encore une très bonne enquête du petit Belge, même si ce n’est pas ma préférée. On ne peut que louer l’imagination fertile d’Agatha Christie, qui me prouve au fil de ses livres, qu’elle mérite réellement son surnom de Reine du Crime : elle arrive à inventer à chaque nouveau livre, une nouvelle manière de tuer la ou les victimes. On ne se lasse jamais.