
Auteur inconnu pour moi, mais ce livre a fait l’unanimité sur les réseaux sociaux. J’ai pu le découvrir grâce à Netgalley et aux éditions Mazarine, que je remercie pour cet envoi. J’en profite aussi pour remercier Mouffette_masquee et point.a.la.ligne, mes deux copines sur Bookstagram avec qui j’ai fait cette lecture commune. Est-ce que ma lecture a été à la hauteur de mes attentes et de la réputation du livre ? Réponse ci-dessous avec mon avis sur Persona, de Maxime Girardeau.
Résumé de l’éditeur
Un homme est retrouvé horriblement mutilé dans un bâtiment désaffecté du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Pour Franck Sommerset, commissaire à la Crim’, c’est le début d’une enquête étrange et singulière.
Étrange, car ce n’est pas une série d’homicides au sens propre du terme à laquelle il se trouve confronté : toutes les victimes sont encore en vie, mais elles ont été torturées et « enfermées » en elles-mêmes.
Singulière, car pour comprendre, Franck Sommerset va devoir plonger dans l’univers des nouveaux maîtres du monde – les grands du numérique qui maîtrisent nos vies immatérielles.
C’est au cœur de Paris, dans ces tréfonds et au-delà, que Franck va suivre la piste de ce qui ressemble à une vengeance frénétique, folle et pourtant méthodique, où s’affrontent deux mondes, un nouveau qui se persuade de sa toute puissance et un ancien qui ne veut pas mourir.
Mon avis
Ma chronique va être relativement courte puisque c’est une grosse déception pour ma part. C’est dommage parce que le résumé était très alléchant, mais il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné selon moi.
Mais tout d’abord, dans le livre on trouve deux définitions du mot « persona » (pour ceux qui se posent la question…). En marketing, les « persona » sont des personnages imaginaires qui représentent une cible précise ; on s’en sert pour cibler le public de tel ou tel produit (exemple : on invente Micheline, 54 ans, célibataire, ancienne employée d’usine, qui vit avec un chat aveugle, et qui regarde tous les midis l’émission de Reichman sur TF1. Ce persona sera utilisé pour lui vendre un quelconque produit dont elle n’aura pas forcément besoin. Vous voyez le genre ?). En psychologie, Jung a décrit la « persona » en ces mots : « La persona est ce que quelqu’un n’est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres personnes pensent qu’il est. » (J’espère que c’est clair…).
Vous mettez ces deux définitions dans un shaker, avec un soupçon d’univers des GAFAM, une bonne rasade de gore, vous mélangez le tout et vous aurez ce roman, qui n’a pas répondu à mes attentes.
En un mot
J’ai malheureusement trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs, beaucoup de lourdeurs dans l’écriture, et quelques invraisemblances. Et c’est vraiment dommage parce que j’ai bien senti que Maxime Girardeau tenait un bon filon, mais je n’ai pas accroché : la mayonnaise n’a pas pris. Et j’en suis désolée.
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