
Voici un roman d’un genre que je ne connais pas car ce n’est pas mon genre de prédilection : le fantastique. Pourtant je me suis laissée tenter parce que la quatrième de couverture évoque un « thriller d’anticipation ». Je me suis donc dit « pourquoi pas ? Je n’ai pas envie de mourir idiote. » J’ai donc sauté le pas.
Voici mon avis sur L’œil du chaos, de Jean-Marc DHAINAUT.
Résumé de l’éditeur
Tandis qu’une canicule sans précédent frappe l’Europe, Théo, un jeune lycéen de 17 ans, est terrifié quand il réalise que les photos qu’il vient de faire dévoilent l’horreur et le chaos 21 jours à l’avance… Mais personne ne le croit. Et lorsque, partout dans le monde, le courant disparaît, les avions s’écrasent et que toutes les cloches des chapelles et des églises se mettent à sonner inexplicablement, il est déjà trop tard. Théo est alors loin d’imaginer l’incroyable mission de survie et d’espoir que le destin lui réserve.
Un thriller d’anticipation à la frontière du réel, percutant et chargé d’émotions.
Mon avis
Ce n’est pas vraiment un thriller, ni totalement fantastique, mais c’est clairement un roman d’anticipation que nous propose Jean-Marc Dhainaut, dont c’est le premier livre que je lis.
Le livre commence avec une dimension fantastique puisque Théo, le personnage principal, bricole un objectif d’appareil photo afin d’ajouter un effet à ses clichés, mais cela a une toute autre conséquence : l’appareil photo photographie le futur, les vingt-et-un prochains jours. On peut se dire que c’est génial de savoir ce qui va se passer dans le futur, sauf que ce que les clichés montrent, c’est le chaos. Et là, le roman tombe dans la dystopie, le côté anticipation : le dérèglement climatique a des effets monstrueux sur les gens, la société, l’environnement, la vie en général.
Étonnamment, j’ai été surprise de me retrouver happée par l’histoire alors que ce n’est pas une intrigue et un genre vers lesquels je me serais naturellement dirigée. Mais Jean-Marc Dhainaut a réussi à capter mon attention, et à la garder, sur le sujet climatique, sans qu’il y ait pour autant le côté donneur de leçon que je déteste dans les livres qui traitent de ce sujet. Ici, l’auteur nous propose une vision et une solution, mais surtout il montre à quel point nous sommes dépendants de l’électricité, des téléphones et autres moyens de communication. Sans cela, le monde retournerait à l’état primal.
L’aspect thriller n’est certes pas principal, mais il est en transparence puisqu’il y a pas mal de violence, et une tension qui tient le lecteur en haleine. C’est bien écrit, et si cela n’avait pas été le cas et que le roman n’avait été que fantastique, je ne l’aurais pas lu jusqu’au bout : les apocalypses non merci. Mais là, j’ai vraiment apprécié cette lecture parce qu’il y a tout de même une dimension réaliste.
Malheureusement pour nous !
Je remercie les éditions Taurnada pour l’envoi de ce livre.