
J’ai choisi ce livre totalement au hasard, je dois l’avouer. Mais ce mois-ci j’avais décidé de prendre quelques risques et j’ai été agréablement surprise la plupart du temps. Auteur inconnu, maison d’édition inconnue, mais le résumé me disait bien donc j’ai sauté le pas. Ai-je bien fait ?
Voici mon avis sur Sans retour, de Tom Clearlake.
Résumé de l’éditeur
Lors d’un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d’un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au cœur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde.Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation.
Cinq d’entre eux sont portés disparus.
Les survivants sont extrêmement amaigris.
Et en état de choc.Ils ne parleront pas.
Ils garderont le secret.
Le plus atroce des secrets.
Mon avis
Le résumé est ultra tentant, non ? Pour le coup, l’éditeur sait bien vendre le livre. Le résumé correspond bien à ce qu’il passe dans le roman… mais seulement pendant une partie.
C’est tout d’abord un très long roman, j’avoue que j’ai lu en diagonale sur la fin. Beaucoup de personnages, j’ai du me faire un pense-bête pour retrouver de qui il s’agissait, et quels liens ils avaient tous entre eux.
Ce thriller a très bien commencé. Les 2 premières parties sont intéressantes. La première concerne le début de l’enquête : un groupe de personnes est secouru après avoir passé 3 semaines dans un chalet en pleine montagne pendant une tempête, aucun moyen de communication. Lorsque les secours arrivent, les 9 personnes sont en grand état de choc, déshydratés, ils n’ont pas mangé depuis plusieurs jours. Problème : ils sont 9 alors que le groupe de départ était composé de 14 personnes ; les 5 personnes manquantes ont bravé la tempête et sont partis du chalet.
La deuxième partie relate ce qu’il s’est réellement passé. Et ça fait un peu froid dans le dos. L’auteur nous plonge dans un huis clos oppressant, avec cette tempête de neige qui ne cesse pas, le chalet est perdu dans ce blanc immaculé, et j’ai même réussi à percevoir cette lumière si particulière que la neige cause, une luminosité crue.
Puis le reste du livre, c’est comment les deux premières parties se rejoignent puis ça part légèrement en cacahuète selon moi.
C’est plutôt prenant, mais vraiment trop long. Une bonne partie du roman est ce huis clos dans ce chalet coupé du monde, la nature se déchaîne, on grelote de froid en tournant les pages. Et puis on est le témoin de la folie qui peut monter crescendo dans un groupe livré à lui-même, des instincts primaires qui resurgissent, pour le meilleur et pour le pire. Mais une fois que les gens sont secourus, ça devient un peu n’importe quoi, et ça m’a rendue perplexe ; d’où aussi le fait que j’ai lu la fin en diagonale.
En résumé c’est un bon livre noir, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Merci à Netgalley et aux éditions Moonlight pour cette lecture.
L’auteur est autoedité et a créé sa propre ME, qui n’édite que lui 😉
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Ah je ne savais pas ! Merci pour l’info !
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De rien ! Ça sert aussi à ça les blogueurs, se refiler des tuyaux 😉
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