La dernière balade de Jean Townsend – Fred VERMOREL

Comme j’aime beaucoup les faits divers (Faites entrer l’accusé, c’est mon émission doudou), ce livre a évidemment attisé ma curiosité : une jeune femme bien sous tout rapport est retrouvée morte au milieu d’un terrain vague en Angleterre dans les années 50. Encore à ce jour, aucun suspect n’a été arrêté. C’est un peu l’affaire du Dahlia noir anglais.

Voici mon avis sur La dernière balade de Jean Townsend, de Fred Vermorel.

Résumé de l’éditeur

Londres, 1954. Jean Mary Townsend, une jeune styliste travaillant dans le monde du spectacle, est retrouvée étranglée. Les circonstances du meurtre restent obscures, tout autant que l’identité de l’assassin. Le jeune Fred Vermorel lit en une de l’Evening Standard un compte rendu de ce fait divers qui, toute sa vie, va l’obséder. Sept décennies plus tard, il nous livre les clés et, peut-être, la solution de cette incroyable affaire.

Son enquête acharnée nous mène dans les milieux de la nuit londonienne, que Jean fréquentait assidûment. Là où se croisaient grand banditisme, show-biz, politique, de Joan Collins à la princesse Margaret en passant par Rock Hudson, Profumo, les frères Krays ou encore Sarah, la fille de Winston Churchill. Des clubs généralement clandestins, des bars gay, des lieux transgressifs, ouverts à tous les délires sexuels, où la drogue circulait à foison. Des endroits de perdition pour des jeunes filles souvent trop naïves.

Mon avis

Oh punaise j’ai mis tellement de temps à lire ce livre…. Ma chronique va être rapide car je suis passée à côté.

L’auteur commence par exposer les faits, puis donne son avis sur le suspect le plus probable. Ça c’est la première moitié du livre. La seconde moitié consiste en un survol des autres hypothèses possibles, mais surtout un témoignage sur le contexte, l’époque à laquelle Fred Vermorel a vécu, le Londres des années 50-60, une sorte de « c’était mieux avant ».

Jean Townsend

Jean Townsend était une jeune femme qui travaillait dans la mode. Elle était très distinguée, toujours très bien habillée malgré un physique apparemment pas très avantageux. Son cadavre a été retrouvé dans un terrain vague, ses sous-vêtements précautionneusement pliés à ses pieds. Personne n’a jamais été arrêté pour ce crime. Plus incompréhensible encore : les archives de l’enquête sont inaccessibles, classées confidentielles encore pour de nombreuses années . L’auteur se demande pourquoi et malgré toutes les personnes qu’il sollicite il n’a pas de réponse.

Le roman est jalonné de témoignages de gens qui ont plus ou moins connu Jean Townsend, mais j’ai trouvé qu’on parlait beaucoup de gens qui au final n’étaient pas très important dans l’affaire.

En résumé l’auteur prend le prétexte de ce meurtre pour parler de l’époque du Londres des années 50, et du monde de la nuit de cette période. Il parle ainsi des clubs gays qui n’étaient pas autorisés, mais qui étaient fréquentés par énormément de monde, notamment des personnalités de l’époque (comme la princesse Margaret, la sœur de la reine Elizabeth). L’affaire de Jean Townsend en elle-même n’occupe au final qu’une petite partie du roman total.

C’est vraiment dommage.

Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine pour cette lecture.

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