Le major parlait trop – Agatha CHRISTIE

La lecture du challenge #readChristie2022 du mois d’août avait pour thème « une histoire qui se déroule sous un climat chaud ». Ce roman fait partie de la saga Miss Marple, que j’ai entamée le mois dernier avec A l’hôtel Bertram, ce qui m’avait donné l’occasion de rencontrer Jane Marple et ses méthodes d’enquête radicalement différentes de celles de Poirot.

J’ai lu ce livre pendant mes vacances en France, sous un soleil et une chaleur de plomb, c’était donc une lecture de circonstance !

Voici mon avis sur Le major parlait trop, d’Agatha Christie.

Résumé de l’éditeur

Miss Marple, en vacances aux Antilles, se livre à sa distraction favorite : étudier les hôtes de son hôtel.
Le Major Palgrave ne cesse de l’accabler du récit de ses exploits. Mais le Major parle trop. Il meurt. Pourquoi a-t-on tué cet inoffensif vieillard, et qui ? Cette mort, apparemment naturelle, cache un crime. Miss Marple découvrira-t-elle le coupable ?

Mon avis

Le major Palgrave est un vieux monsieur qui radote mais surtout il ennuie profondément toute personne avec qui il discute. Il a un effet soporifique assez important, même sur Miss Marple qui pourtant aime beaucoup toutes les petites histoires des gens qu’elle rencontre. Il raconte les mêmes histoires à tous les vacanciers, une histoire de meurtre, sauf que l’on n’en sait pas plus car les protagonistes n’écoutent qu’à moitié le vieillard.

Un jour il meurt, et là tout part en cacahuète. Sa mort révèle les personnalités, les petits secrets, et miss Marple est là pour tout découvrir. Elle est la gentille petite dame à qui on raconte sa vie, la mamie qui tricote dans son coin et dont on ne se méfie pas. Mais Jane Marple a des yeux et des oreilles partout, et un cerveau qui fonctionne à plein régime. C’est donc étonnant de la voir démêler le vrai du faux, en utilisant uniquement sa déduction et ce que les gens lui racontent… ou pas.

J’ai bien aimé ce roman, cette histoire où on retrouve une galerie foisonnante de personnages dont seule Agatha Christie sait les créer. J’ai du faire la liste d’ailleurs de tous les protagonistes pour être moins perdue. Le ou la coupable n’était pas du tout sur ma liste, donc j’ai été bluffée par le dénouement. Bref, une lecture réussie !

– Et nous devons empêcher cela. Vous devez empêcher cela, monsieur Rafield.

– Moi ? s’écria-t-il, étonné. Pourquoi moi ?

– Parce que vous êtes un homme riche et important. Les gens prendront en considération ce que vous dites. Moi, ils ne m’écouteraient pas un seul instant. Ils décrèteraient que je suis une vieille toquée qui a perdu la tête.

– C’est vrai. Ils seraient bien assez bêtes pour ça. Il faut cependant porter à leur décharge qu’à entendre vos habituelles conversations, personne ne vous imaginerait la moindre cervelle. Alors qu’en fait, vous avez l’esprit logique. C’est le cas de très peu de femmes.

Le major parlait trop – p. 174

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