La machine à brouillard – Tito DESFORGES

Les éditions Taurnada proposent rarement des romans décevants, en tout cas de mon point de vue (pour ce qu’il vaut). Ce livre-ci paraît le 13 février et j’ai eu l’honneur de le lire en avant-première. Ça m’a permis de faire la connaissance de la plume de l’auteur, que je ne connaissais pas du tout. Voici mon avis sur La machine à brouillard, de Tito Desforges.

Résumé de l’éditeur

Mac Murphy est un soldat d’élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l’essentiel de son âme, morceau après morceau.
Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l’Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c’est une mauvaise idée.
Une époustouflante plongée dans l’amour d’un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d’un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.

Mon avis

C’est un livre déroutant, original tant par sa forme que par son intrigue.

Nous faisons la connaissance de Nicolas Forman qui veut en fait qu’on l’appelle Randall McMurphy. C’est un ancien soldat qui a combattu au Vietnam, qui en est revenu amoché tant physiquement que psychiquement. On comprend qu’il est traité dans un hôpital par un médecin psychiatre qui lui demande de consigner par écrit ses souvenirs, car Nicolas/Randall souffre d’amnésie chronique, une sorte de maladie d’Alzheimer causée par une blessure par balle à la tête. Il oublie plein de choses, comme le prénom de sa défunte femme, ou ce qu’il fait dans une pièce alors qu’il y est entré 10 minutes plus tôt en ayant un but précis. Cette maladie, il la surnomme la machine à brouillard.

Cette machine à brouillard va lui causer pas mal d’embrouilles lorsqu’il se rend dans un bled paumé d’Australie avec sa fille, Louise. Tout va dégénérer, ça part totalement en sucette, à l’image de son esprit complètement emmêlé. Peu à peu, au fil des pages, on se rend compte que Nicolas/Randall souffre plus profondément que ça, quelque chose l’a détraqué, un événement traumatique qui fait qu’il répète plusieurs fois de suite des mots, qu’il a des hallucinations, qu’il perd un peu la boule comme on disait dans les années 70.

On est emporté dans le délire psychotique de Nicolas, jusqu’au dénouement assez inattendu et qui explique tout ce qui s’est passé dans le livre. Comment rester lucide après de tels événements ? Est-ce que la folie explique tout ? Tito Desforges a une plume qui m’a plu, utilise des expressions qui m’ont fait sourire et l’amour sans limite du personnage principal pour sa fille, qu’il veut retrouver coûte que coûte parle forcément à la maman que je suis.

En un mot

Ce très bon livre nous entraîne dans un tourbillon de folie destructrice, dans la tête embrumée d’un personnage principal qui déraille totalement. La fin est à la fois triste et incroyable, et clotûre un page turner dont il est difficile de s’extraire !

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