
Dans ma maison sous te-erre
O ma wé ! O ma wé !
O téo téo ouistiti !
O téo téo ouistiti !
One two three !
Fan des années 80 et/ou enfant des années 90, tu as forcément fredonné cette rengaine à l’école, en tapant dans les mains de ta copine. Figure toi que j’ai eu cette chanson dans la tête pendant la lecture, et longtemps après… Attendrie et nostalgique au début, je suis vite devenue folle ! Mais là n’est pas le sujet. Amélie de Lima m’a fait confiance et m’a envoyé son livre, que j’ai lu très vite, car l’histoire se déroule très vite : pas le temps de souffler !
Voici mon avis sur Dans ma maison sous terre, d’Amélie De Lima.
Résumé de l’éditeur
Dans ma maison sous terre est un thriller psychologique qui s’articule dans un environnement malsain d’un village des Hauts-de-France. L’histoire commence lors de la découverte du corps d’une fillette, disparue 20 ans auparavant. Les secrets familiaux et les non-dits ralentiront la résolution de cette affaire qui comptera d’autres victimes, retrouvées dans d’effroyables conditions.
Mon avis
Ah ça, pour être un environnement malsain, c’en est un ! Amélie de Lima a bien façonné l’atmosphère et l’environnement, pour un rendu très malaisant. Cela se passe dans les Hauts-de-France, plus particulièrement dans le Nord (clichés ?), où le cadavre d’une petite fille est retrouvé dans une malle, dans une bouche d’égout. Elle porte autour du cou le collier d’une petite fille morte 20 ans plus tôt.
C’est un thriller psychologique et assez noir que nous offre l’autrice, une histoire sordide et glauque où se mêlent secrets, pédophilie, viols, c’est quand même très très noir tout ça. Et l’enquêtrice, Véronique de Smet, va mener son enquête tambour battant pour retrouver le ou les meurtriers. Une enquête qui va tout de même très – trop – vite puisqu’elle arrive à des conclusions sans avoir de preuves tangibles. Le lecteur n’a pas le temps de souffler.
Alors je n’aime pas les romans où l’auteur met trois plombes à décrire une poignée de porte, autant là tout s’enchaîne à une vitesse folle ; du coup, on ne s’attarde pas sur les personnages et leur psychologie j’ai trouvé cela dommage.
En un mot
J’aurais préféré que l’enquête de Véronique de Smet prenne un peu plus de temps pour apprécier tous les tenants et aboutissants de l’histoire. Mais l’intrigue en elle-même est noire à souhait, et traite d’un sujet difficile qu’est la pédophilie. Une lecture en demi teinte, donc.
J’aime beaucoup les ambiances bien noires mais la rapidité de l’enquête risquerait de me freiner dans ma lecture. J’aime mieux quand l’auteur(e) en fait trop que pas assez.
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Je le vois pas mal passer, je me laisserais bien tenter !
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