Les filles qui mentent – Eva Björg ÆGISDÓTTIR

J’ai découvert Eva Björg Ægisdóttir en début d’année avec son premier roman Elma, que j’avais beaucoup aimé. Je terminais d’ailleurs ma chronique par « Apparemment c’est le premier tome d’une série, ce qui est cool parce qu’on va pouvoir suivre l’évolution d’Elma. Je vais suivre cette autrice, dont je vous recommande ce livre ! ». Voilà donc son second roman, que j’ai pu lire avant sa publication grâce à Netgalley et aux éditions de La Martinière. Est-il aussi bien que le premier ?

Voici mon avis sur Les filles qui mentent, d’Eva Björg Ægisdóttir.

Résumé de l’éditeur

Elma, ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavik, pensait mener une vie paisible à Akranes, un petit village au nord de la capitale. Mais en Islande, la beauté des paysages masque souvent une réalité bien plus sombre.
Quand le corps d’une femme est retrouvé dans un champ de lave Elma et son équipe se retrouvent chargées de l’enquête. Cela fait sept mois que cette mère célibataire a disparu, ne laissant qu’un simple mot d’excuses sur la table de la cuisine. Entre cruauté adolescente, préjugés de la petite ville et mensonges d’enfants qui portent les péchés de leurs parents, c’est le début d’une longue suite de secrets dissimulés par les hommes du passé qu’Elma devra dévoiler.
Jamais les contrées froides et changeantes de l’Islande n’avaient abrité de révélations aussi troublantes.

Mon avis

Ce roman confirme ce que je pensais déjà : Eva Björg Ægisdóttir commence sérieusement à faire sa place dans le polar nordique. Les filles qui mentent, c’est une enquête passionnante qui sait tenir en haleine malgré la lenteur apparente typique des polars nordiques.

On retrouve Elma, qui a changé : elle a pris confiance et s’épanouit presque dans cette petite ville, elle qui vient de la capitale Reykjavík. Elle enquête sur la mort d’une femme qui a disparu quelques semaines plus tôt. Le cadavre est retrouvé dans une grotte d’un champ de lave, un endroit désolé et éloigné, et il est clair qu’elle a été placée là. Les enquêteurs sont donc en face d’un meurtre, mais commencent leur enquête de zéro, sans aucun indice. Ils vont donc dérouler lentement le fil de cette histoire complexe.

Le titre est très bien trouvé car nous sommes face à des jeunes filles, des jeunes femmes, dont la vérité et la vie sont à géométrie variable. C’est un roman puissamment féminin, ça fait presque du bien de voir les hommes relégués au second plan. En terme de structure, comme dans Elma, les chapitres alternent entre l’enquête et un récit à la première personne, l’histoire d’une jeune fille qui accouche d’une petite fille et qu’elle n’aime pas, de leur vie à deux, de leur étrange lien puisqu’il n’y a aucune tendresse, aucun amour entre elles. On se demande ce que ça fait là, qui raconte cette histoire, et surtout quel rapport avec l’enquête d’Elma !? Puis, à un moment donné, il y a un mot ou une phrase qui est prononcé par un personnage et qui chamboule nos convictions.

Je ne m’attendais pas à ce dénouement, à ce petit coup de théâtre. Mais j’ai adoré. Je me suis attachée à Elma, et j’aimerais énormément la retrouver prochainement.

En un mot

Un très bon polar nordique, une très bonne suite qui en augure une autre que je lirai avec plaisir.

Merci à Netgalley et aux éditions de la Martinière pour cette lecture.

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