La mort est parfois préférable – Sacha ERBEL

C’est déjà le quatrième roman de l’autrice, mais le premier que je lis. Petit saut dans l’inconnu donc, mais avec Taurnada je n’ai été que rarement déçue… et encore, ce n’était que des micro-déceptions. L’héroïne côtoie une « Araignée », quelque chose qui la détruit de l’intérieur, donc il y a forcément une petite part autobiographique qui a titillé ma curiosité.

Voici mon avis sur La mort est parfois préférable, de Sacha Erbel.

Résumé de l’éditeur

Yan est flic à la police judiciaire de Lille.
Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s’est invité dans sa vie : « l’Araignée », c’est le surnom qu’elle lui a donné.
Alors que Yan traque l’auteur du meurtre d’un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n’a pas d’autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l’Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n’importe où, n’importe quand…
En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d’un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

Mon avis

J’ai englouti ce roman en quelques heures, impossible de s’ennuyer car l’histoire est très dynamique.

Le personnage principal, Yan, est une femme énergique, indépendante, forte, mais rongée par une maladie qui doit être terrible, qui la fait souffrir atrocement au point de devenir petit à petit accro aux médicaments de plus en plus forts. L’autrice nous révèle à la fin qu’elle souffre elle-même de cette maladie, on ne peut donc qu’imaginer à quel point elle sait de quoi elle parle quand elle décrit les crises de douleur qui paralysent Yan.

L’enquête de Yan alterne avec l’enquête de son pygmalion et collègue, Brath. Tous les deux essayent de rassembler les pièces d’un puzzle difficile à résoudre, mais Sacha Erbel maîtrise son intrigue et on n’a qu’à se laisser guider. Les techniques policières, les analyses comportementales des suspects sont très détaillées, et donnent au récit un aspect véridique qui est tout de même appréciable. Normal, Sacha Erbel est flic diplômée en criminologie.

J’ai tout de même eu du mal à m’attacher à Yan. Elle a clairement besoin d’aide mais préfère paraître forte, quitte à être désagréable avec ses collègues. Ce côté indépendante et charismatique m’a parfois agacée au point de me faire soupirer, mais c’est uniquement parce que j’ai du mal avec ce genre de personnages. Outre le fait que j’ai deviné pas mal des éléments du dénouement, j’ai passé un très bon moment de lecture. L’écriture de Sacha Erbel ne s’attache pas aux fioritures, c’est cash et direct, donc j’ai beaucoup apprécié.

4 commentaires sur “La mort est parfois préférable – Sacha ERBEL

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    1. Tu connaissais l’autrice ? Oui j’ai vu le dénouement venir mais ça n’a pas vraiment gâché ma lecture. C’est comme Columbo : tu connais la fin mais c’est sa manière d’enquêter et de tirer des conclusions qui est intéressante !

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