Je tiens à vous souhaiter une merveilleuse année 2019. L’article qui suit est ma dernière lecture de 2018, et donc le premier article de 2019 🙂
Et bien, et bien, et bien… C’est mon premier Maxime Chattam. Ce qui m’a attirée de prime abord c’est le look du livre ; couverture noire et argentée, et tranche noire, j’ai trouvé ça très classe. J’avais aussi vu l’emballement suscité par ce livre sur Instagram.
Comme je l’ai dit je n’avais jamais lu Maxime Chattam auparavant, et cela a cause d’a priori de ma part. Pour moi, Maxime Chattam était comme Guillaume Musso, Marc Lévy ou Gilles Legardinier : des auteurs qui sortent 20 livres par an et dont les histoires, les titres et même les couvertures se ressemblent tous. Des auteurs que je n’apprécie pas. Mais l’objet e lui-même, le livre, m’attirait et puis c’est tout de même un thriller. J’ai donc sauté le pas et je ne suis pas déçue. Quoique.
Les trois premiers quarts du livre sont délicieusement flippants. La promesse est tenue : un livre qui fait peur. J’ai commencé à le lire alors que j’étais seule à la maison et le soir. Il faut savoir que je suis achluophobe – entre autres phobies -, aka j’ai peur du noir. Quand je suis seule chez moi je dors avec une lumière allumée quelque part dans la maison. Et quand je ne suis pas seule, on dort dans le noir. Mais si j’entends un bruit chelou en bas, je suis au bord de la crise cardiaque (et je lis des thrillers… cherchez l’erreur). Et avec ce livre, que j’ai donc commencé à lire seule le soir, j’ai eu vraiment peur. Je n’ai donc continué à le lire que le jour.
Alors que dire…
C’est efficace. Maxime Chattam écrit vraiment très bien. Il est très descriptif, ce qui laisse peu de place à l’imagination du lecteur. Mais dans un sens ce n’est pas un mal puisque son écriture est si précise, ciselée, qu’il a besoin d’emmener son lecteur là où il le souhaite, pour qu’il y ait l’effet escompté. Efficace puisqu’on a peur. J’avoue que sur les 200 dernières pages j’ai sauté quelques passages puisque cette profusion de description me perdait en réalité. Mais sur l’ensemble du livre c’est fait avec maestria. Personnellement je suis une lectrice qui a besoin d’être guidée. L’horreur absolue pour moi : les fins ouvertes.
M. Chattam – Maxime Drouot dans la vraie vie – s’attarde autant à modeler ses personnages que l’ambiance et les décors. La famille Spencer est vraiment touchante. Mais elle n’est pas épargnée, les pauvres ! Même les personnages secondaires (et là je pense au médecin légiste et à Roy) sont traités et décrits avec autant de précision que les personnages centraux, et cela même si on ne les croise que sur quelques pages. A ce niveau c’est du travail de dentellière.
Passons au côté un peu plus négatif. A partir de la moitié du livre, j’ai compris que c’était en réalité un livre fantastique plus qu’un thriller. Ce n’est pas un genre que j’affectionne particulièrement. Ça ne veut pas dire que je n’ai pas apprécié le livre, au contraire, mais du coup mon enthousiasme est un peu retombé. Ce n’est pas le coup de cœur que j’appréciais. Note à moi-même : je dois arrêter d’avoir des attentes aussi importantes pour un livre avant de l’avoir lu !
Mais qu’on ne se méprenne pas : j’ai vraiment aimé le livre, et je sais que Maxime Chattam en a écrit d’autres plus sombres, notamment avec des tueurs en série. Je pense en lire un de ceux là pour confirmer ou infirmer mon attrait pour l’auteur.
J’ai de la peine pour la famille Spencer, elle ne méritait pas ça ! Et je ne prendrai plus jamais de bain après ce livre. Lisez-le et vous saurez pourquoi… M. Chattam, vous êtes tordu !
NOTE :
La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient….
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…..
J’ai hâte de le lire ce livre.
J’aimeJ’aime
Je me suis moi aussi attachée aux personnages. Mon premier Maxime Chattam de ce genre et c’est une réussite. Peut-être 50 pages en trop !
Moi aussi, j’ai eu de la peine pour eux.
J’aimeJ’aime