
Encore une fois merci aux éditions Taurnada de m’avoir permis de lire ce livre avant sa parution en janvier. J’avais bien aimé le précédent roman d’Isabelle Villain, Blessures invisibles, qui a pour toile de fond le syndrome de stress post-traumatique dont souffrent certains militaires. Ici, l’autrice parle d’un tout autre sujet, puisque c’est un thriller qui se déroule dans une sorte de communauté écolo-responsable assez effrayante je dois dire. Mais je n’en dis pas plus.
Voici mon avis sur A pas de loup, d’Isabelle Villain.
Résumé de l’éditeur
Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barbarie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien trop pesant. pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve ça se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…
Mon avis
Le domaine de l’écologie n’est vraiment pas mon domaine de prédilection, c’est même quelque chose que j’ai tendance à fuir. Je sais, ce n’est pas bien, mais je n’aime pas qu’on me donne des leçons et qu’on juge ma façon de vivre. Bref.
Dans ce roman l’écologie est la toile de fond d’un fait plutôt anodin : Philippe, le mari de Rosalie, a quitté leur éco-communauté depuis 2 ans, « viré » parce qu’il ne partageait plus les idées de la communauté. Et donc cela fait 2 ans qu’il ne voit plus son fils, Martin, lorsqu’il décide de le « kidnapper », de l’extraire de ce hameau un peu hippie. Rosalie, ère louve excessive, va tout faire pour retrouver son fils. Tout. Même le pire.
Je n’en dévoilerai pas plus, mais ce roman bien construit et vraiment très prenant pose une question : comment une manière de vivre, une manière de penser, peut-elle devenir une idéologie, et même un extrémisme ? Car si la communauté éco-responsable de la Barberie est partie d’une idée louable – quitter la société de consommation pour une façon de vivre plus tournée vers la terre – cela va se transformer en un endoctrinement, voire une secte, dont il est difficile de réchapper.
C’est tout ce que j’en dirai, de risque d’en dévoiler beaucoup trop. Retenez surtout qu’Isabelle Villain nous propose un roman vraiment intéressant, que j’ai eu plaisir à lire. L’intrigue n’est pas banale, et encore une fois elle nous plonge dans un univers peu traité, tout comme dans Blessures invisibles et le SSPT. Je ne peux que vous conseiller de le lire dès sa publication le 14 janvier.
En voilà un que j’ai hâte de lire, ce sera d’ailleurs ma prochaine lecture !
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et pour moi ça a été un flop 😦
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Ah mince…..
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Hello 🙂
Encore une auteure à découvrir pour moi.
Pour l’écologie, je suis d’accord avec toi. Je ne suis pas contre bien sur, mais je n’aime pas non plus les donneurs de leçon.
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